jeudi 31 janvier 2008

exotisme

On en apprend des choses sur internet...

The name guacamole comes from Mexican Spanish via Nahuatl ahuacamolli, from ahuacatl (="avocado", or literally "testicle")




Guacamole (dans le genre comme recette il n'y a pas plus facile et plus satisfaisant)

1 citron
1 petit oignon
1 à 2 gousses d'ail
2 avocats bien mûrs
1 tomate
sel, poivre, tabasco, herbes de votre choix

Dans un bol, presser le citron. Mélanger le jus à l'oignon et l'ail hâchés.
Ajouter la chair des avocats et écraser le tout à la fourchette (oui je suis une warrior, je fais mon guacamole sans mixer parce que j'aime bien les morceaux. D'où le choix d'avocats bien mûrs...)
Saler, poivrer, tabasquer à votre goût. Bien mélanger.
Découper la tomate en dés et l'ajouter au mélange. Ajouter les herbes.
Pof, c'est prêt!

A manger en tartine, ou dans une galette de maïs avec du riz et des haricots rouges, ou y tremper des chips, ou (mon truc du moment) en tartiner des feuilles de laitue ou d'épinards pour en faire des rouleaux verts ♥

Et tant qu'on parle d'exotisme, parce que les mélanges les plus extrêmes peuvent être les meilleurs :

lundi 28 janvier 2008

Ananas et noix de pécan

L'idée c'est que je suis étudiante (il paraît) donc pauvre (aussi), ce qui fait que j'achète mes aliments en solde et après je cherche des recettes qui vont bien. Quand on se lance dans ce genre d'exercice ça aide d'avoir une étagère à épices bien fournie (elle frime sur la photo, derrière la casserole)

::Ingrédients, pour 2 à 3 portions::

huile d'olive

1 oignon, émincé
2 gousses d'ail, hachées

sel, poivre, gingembre (1/2 càc), pincée de cumin, quelques gouttes de tabasco

1 à 2 poivrons, coupés en petits morceaux
1 tranche de kabotcha, idem
2 rondelles d'ananas, en petits morceaux
3 champignons shiitake, en petits morceaux... vous voyez l'idée, c'est plein de petits morceaux

1 tasse de riz déjà cuit

1 grosse poignée de noix de pécans



Faire chauffer l'huile puis faire revenir tous les ingrédients à feu moyen à fort, dans l'ordre indiqué. Remuer sans cesse avec une spatule en bois. Retirer du feu quand le kabotcha est fondant et avant que l'ananas ait tout imbibé. Ajouter les noix de cajou tout à la fin pour qu'elles restent croquantes, l'idée étant de mélanger les textures autant que les goûts.

vendredi 25 janvier 2008

weeeee

Changer les habitudes des autres n'est pas facile. Encore plus en ce qui concerne quelque chose d'aussi intime que la nourriture. Dès que la question vegan or not vegan s'est posée à moi, j'ai donc décidé de ne pas m'en soucier. Si on me pose des questions, je répondrai, si je peux participer à des débats intelligents, tant mieux, si j'ai l'occasion de faire goûter ma cuisine à des omnivores curieux, avec plaisir. Mais j'ai décidé depuis le début que je ne partirai pas en croisade pour convertir mes proches. J'ai d'autres priorités que de m'installer dans une communauté végétalienne et faire de chaque repas un conflit, très peu pour moi*

Evidemment c'est difficile, c'est douloureux de voir ceux qu'on aime faire quotidiennement des choix qui heurtent nos valeurs éthiques.On préférerait partager nos valeurs, qu'elles soient mainstream ou pas. Quand quelqu'un nous choquent (pas forcément en portant de la fourrure, ça peut être en votant Sarkozy, en tenant des propos homophobes sans sourciller, en allant poster une lettre en voiture alors que la Poste est à 300m, en frappant ses enfants, en lisant Paris Match ailleurs que chez le coiffeur, que sais-je) et qu'on a décidé de rester amis (c'est à dire ni de rayer cette personne de notre vie ni de faire de chaque conversation un conflit)... il faut soit se taire soit développer des talents de diplomate hors normes.

Parfois, quand la conversation porte sur le goût incomparable des sashimis, l'impossibilité de vivre sans fromage ou les anectodes de la vie dans un ranch, c'est désespérant.

Et à d'autres moments... on se dit qu'on a bien fait de rester.

Quand un ami qui a passé des mois à castrer des veau, qui a juré haut et fort que rien ne se mettrait entre lui et son steak, qui il y a quelques mois parlait du véganisme (rho vraiment, en voilà un néologisme ridicule) comme d'une vie extrême....

...quand cet ami accepte de nous accompagner à un restaurant végétalien et adore tout ce qu'il y a sur le menu....

...quand il passe ses journées à lire un forum veg dont une partie non négligeable des discussions tourne autour du droit animal...

...quand il reconnait qu'il est hypocrite de sa part de se prétendre environnementaliste en continuant à manger de la viande...

...quand il se plaint qu'il n'y a pas moyen de trouver des chaussures sans cuir à sa taille dans ce pays...

...et qu'on lui demande gentiment, mais, au fait, pourquoi tu te poses la question?

et qu'il répond je dois admettre que tu as des arguments pertinents.

(On ne va pas crier victoire, ni lui asséner un A-ha! narquois, on sait que ce sont des petits pas, mais tout de même...)

On se retrouve avec une raison de plus de sourire. Weeeee.


*note: ça marche dans les deux sens alors pas de commentaires hargneux, sarcastiques ou désobligeants ou je vous envoie regarder Earthlings.

dimanche 13 janvier 2008

envie de bouger

Je me suis promis qu'avec mon déménagement à la campagne (oui pour moi une ville industrielle Japonaise de 200 000 habitants c'est la campagne) viendrait un retour de la bougeotte. J'avais repris un peu sérieusement une activité physique au printemps dernier, ce qui m'avait fait un bien fou, et complètement abandonné en arrivant à Tokyo. J'ai beaucoup regretté, et donc nouvelle année, nouveeaux fantasmes.

Marcher des heures jusqu'à ce que les petites rues de ma petite ville industrielle deviennent de petits chemins de campagne - check, j'ai toujours adoré marcher.

Courir sur la plage - euh... on attend qu'il fasse un peu moins froid et un peu plus jour?

Marcher en montagne. Pas encore de plans précis, pas encore trouvé de camarades pour m'accompagner, pas sûr que qui que ce soit ait envie de me suivre vu mon rythme d'escargot dès que s'annoncent les côtes. Mais quelques inspirations autour de moi, quelques blogs et la chaîne montagneuse que je vois de ma fenêtre me donnent de plus en plus envie.

Voilà le problème : c'est le Japon, c'est l'hiver, il fait froid et il risque de neiger. J'ai une paire de baskets qui vont bien pour courir et marcher, mais étant sans cuir elles respirent vraiment beaucoup (comprendre : je me caille les orteils, sévère) et n'ont aucune étanchéité.
Question : vu le prix, mon niveau de débutante/nulle en randonnée, ma motivation dont personne ne connait la persistance, est-il complètement ridicule de fantasmer sur ces chaussures?

mercredi 9 janvier 2008

au départ de Tokyo : 3 adresses à retenir

3 restaurants particulièrement ♥ dans la capitale Japonaise.

the Pink Cow, Shibuya (plan). Cuisine internationale, ambiance et déco superbes, musique live de qualité la plupart du temps, propriétaire bavarde et agréable. Un peu au dessus de mon budget habituel (surtout au bar) mais ça reste raisonnable.
Le menu est veg-friendly et le cuisinier peut préparer végétalien si prévenu à l'avance. Aussi, ce restaurant accueille la réunion mensuelle des végétaliens de Tokyo.

Pita the Great, Tameike Sanno (une carte en Japonais... c'est à la sortie 12 de la station de métro). Cette toute petite boutique est tenue par un seul homme, d'où des horaires un peu erratiques. C'est bien le seul inconvénient de cet endroit qui fait les meilleures fallafels de tout Tokyo (et au meilleur rapport qualité prix aussi!), a des serviettes sur lesquelles sont imprimés en anglais et en japonais un explication du terme vegan, prépare sur place son pain bio, sait cuisiner parfaitement tout ce qu'on peut mettre de 100% végétalien dans une pita et fait de la vente à emporter. Ne vous essayez au menu (pita + accompagnement + boisson) que si n'avez pas mangé depuis plusieurs jours - les quantités sont à la hauteur de la qualité.



Eat More Greens, dans Azabu Juban. C'est là que j'ai passé ma dernière soirée de Tokyoïte.
Le menu est entièrement végétarien et partiellement végétalien, et liste en plus les allergènes courants. Ambiance un peu bobo mais pas trop (enfin... avec de la mesure à la Japonaise...), la terrasse doit être super agréable au printemps. Mais pas de regret en l'hiver, les cocktails chauds (huuum, rhum soy latte...) sont là pour compenser!